Hôpital Mercy - Vue extérieure

Service de radiologie (hôpital Mercy)

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Chef de service : Dr Rémi DUPRES

Présentation

La radiologie regroupe l’ensemble des techniques d’imagerie médicale, diagnostiques et parfois thérapeutiques, utilisant différents types d’ondes ou de rayonnements tels que les rayons X, les ultrasons ou les champs magnétiques – pour visualiser les organes et les tissus du corps humain. Elle constitue un outil fondamental pour établir un diagnostic précis et guider la prise en charge thérapeutique.

Informations pratiques

Comment prendre rendez-vous

La prise de rendez-vous peut se faire :

  • Sur place, aux guichets d’accueil du service d’imagerie de 8h30 à 17h au 1er étage en zone B
  • Par téléphone au 03 87 55 35 07
Comment annuler ou reporter votre examen 

Si vous savez que vous ne pourrez pas venir réaliser votre examen, nous vous remercions de prévenir au plus tôt notre secrétariat afin que votre plage de rendez-vous puisse bénéficier à un autre patient :

  • Par téléphone au 03 87 55 35 07
Si vous êtes enceinte

Je dois passer un examen non irradiant (n’utilisant pas les rayons X) : Echographie et IRM

Vous pouvez passer votre examen sans problème.

Il est possible d’effectuer une IRM pour motif maternel, placentaire ou fœtal quels que soient la région explorée et le terme de grossesse.

Il faudra néanmoins nous préciser votre état éventuel de grossesse à la prise de rendez-vous car si votre examen nécessite une injection de gadolinium, il peut être préférable, en dehors d’un contexte de diagnostic urgent, de différer la réalisation de cette IRM injectée après votre accouchement.


Je dois passer un examen non irradiant (n’utilisant pas les rayons X) : Radiographies ou Scanner

La réalisation d’un examen irradiant ne couvrant pas la zone abdomino-pelvienne ne nécessite pas la réalisation préalable d’un test de grossesse.

Ces examens peuvent être faits au cours de la grossesse, sans sur-risque pour le fœtus, en lien avec les bonnes pratiques professionnelles.

Un tablier plombé pourra vous être proposé pour couvrir votre abdomen si vous le souhaitez, pour votre confort psychologique.


Il est recommandé en 1ère intention de remplacer ce type d’examen pour préférer la réalisation d’un examen non irradiant (Echographie ou IRM) si possible.

Si la réalisation d’une échographie ou d’une IRM n’est pas possible ou ne permettrait pas de répondre à la problématique posée, en dehors de l’urgence, il est préférable de différer la réalisation de l’examen irradiant après l’accouchement.

Si l’examen radiologique est le seul à pouvoir établir un diagnostic nécessaire à une prise en charge thérapeutique dont le retard de mise en œuvre pourrait nuire à la mère et ainsi à l’enfant, il sera réalisé après accord sur l’indication entre le radiologue et le médecin demandeur, avec l’accord de la mère après une explication détaillée, en mettant en balance le risque que ferait courir à la mère et à son enfant un retard de prise en charge par défaut de réalisation de l’examen radiologique.

Place du pelviscanner : Le pelviscanner est un scanner permettant d’explorer le bassin osseux chez la femme dans le but d’analyser ses structures, et réaliser certaines mesures qui sont nécessaires à l’obstétricien pour décider l’acceptabilité ou non, de l’accouchement par voie naturelle chez certaines femmes enceintes présentant des situations obstétricales particulières et en cas de risque de disproportion foeto-pelvienne. Cet examen est programmé pour délivrer une dose d’irradiation extrêmement faible et ne fait pas courir de risque au fœtus.

Les documents à présenter le jour de l’examen
  • Votre dossier administratif
    • Vos documents d’identité.
    • Votre carte vitale à jour (ou votre attestation de sécurité sociale valide).
    • Si vous bénéficiez d’une Complémentaire Santé Solidaire (CSS), apportez votre attestation valide.
    • Un moyen de paiement (carte bleue, chèque ou espèces).
  • Votre dossier médical
    • Votre demande d’examen et/ou le courrier du médecin demandeur
    • En cas d’allergie aux produits de contraste, apportez votre bilan allergologique si vous l’avez réalisé.
    • Votre bilan sanguin, s’il a été prescrit pour l’examen (résultats de la fonction rénale).
    • Vos anciens examens d’imagerie en rapport avec l’examen du jour si ceux-ci ont été réalisés en dehors du CHR Metz-Thionville.
A propos de l’injection de produit de contraste

Qu’est-ce qu’un produit de contraste ?

Un produit de contraste est un liquide spécial utilisé en radiologie pour mieux voir l’intérieur du corps lors d’un examen (scanner, IRM, radiographie).
Il rend certains organes, vaisseaux ou tissus plus visibles sur les images, un peu comme un surligneur qui met en évidence une partie d’un texte.

Le produit est donné par injection, par la bouche ou parfois par un autre chemin, et il est ensuite éliminé naturellement par le corps.

Il existe principalement deux grandes familles :

  • Les produits de contraste iodés : utilisés surtout en radiologie conventionnelle et en scanner (CT), ils sont hydrosolubles et permettent de visualiser les vaisseaux, les reins, le tube digestif, etc.
  • Les produits de contraste à base de gadolinium : employés en IRM, ils modifient le signal magnétique des tissus pour améliorer la précision des images.

Je vais bénéficier de l’injection d’un produit de contraste

La décision de vous proposer une injection de produit de contraste que ce soit en scanner ou en IRM est toujours le résultat de l’évaluation individuelle de votre situation médicale et des informations recherchées par le médecin demandeur.

Le rapport bénéfice – risque sera toujours apprécié et notre équipe médicale suivra les recommandations des sociétés savantes et de l’état actuel des connaissances médicales.

Vous avez néanmoins le droit de refuser l’injection ; Ce refus peut rendre l’examen inadéquat ou non informatif et inverser le rapport bénéfice – risque particulièrement en cas d’exposition aux radiations ionisantes.

Le radiologue peut décider quant à lui de ne pas réaliser du tout l’examen en cas de refus de l’injection par le patient, s’il estime que l’examen non injecté serait inutile ou faussement rassurant.


Aucun médicament ne nécessite d’être interrompu en raison de la réalisation d’un examen diagnostique d’imagerie médicale.

Par exemple si vous êtes diabétique notamment, il n’est pas nécessaire d’arrêter la Metformine.


Le Comité Interdisciplinaire de Recherche et de Travail sur les Agents de Contraste en Imagerie (CIRTACI) – Société Française de Radiologie (SFR) a émis de nouvelles recommandations en 2020 concernant la néphrotoxicité des produits de contraste notamment iodés.

Le CIRTACI préconise la recherche d’une insuffisance rénale pré-existante principalement chez les patients à risque rénal :

  1. Pathologie rénale connue : insuffisance rénale aiguë, insuffisance rénale chronique, antécédents de chirurgie rénale, protéinurie ou pouvant être associée à une maladie (maladie de système type lupus, etc…).
  2. Patient porteur d’une hypertension artérielle (HTA).
  3. Patient présentant d’un diabète sucré.

Pour ce faire, il vous sera demandé préalablement à votre rendez-vous d’examen scanographique, un dosage de la créatininémie avec calcul du DFG datant de moins de trois mois.


Plusieurs produits contenants de l’iode sont susceptibles d’induire une allergie. Pour autant cette allergie n’est pas due à l’iode.

En effet une allergie est une réaction particulière au contact d’une substance précise, que seul peut confirmer un bilan allergologique.

Ainsi, une réaction allergique à un antiseptique iodé n’est pas due à l’iode mais à une molécule appelée Povidone. Une réaction allergique après ingestion de poissons ou de fruits de mers n’est pas due à l’iode mais aux protéines de ces animaux.

De la même manière, une réaction allergique à un produit de contraste iodé n’est pas due à l’iode mais à une molécule chimique associée.

Par ailleurs, nous mangeons quotidiennement du sel iodé sans présenter de réaction allergique.

Ces réactions d’origine alimentaire ou cutanée ne constituent pas un facteur de risque allergique et il n’y a pas de risque d’allergie croisée avec les produits de contraste iodé.


Le risque d’une réaction allergique est faible et généralement imprévisible.

Certains patients (asthme, rhume des foins, ­ terrain atopique ou prédisposant aux allergies) sont cependant un peu plus à risque.

Un antécédent de réaction allergique à un médicament autre qu’un produit de contraste ne constitue pas un facteur de risque d’anaphylaxie à un produit de contraste.


La seule prévention d’une réaction allergique correspond à la non-introduction de l’allergène.

Toute administration de produit de contraste (intra-veineuse, intra-artérielle ou intra-articulaire) doit être motivée et validée par le radiologue, après évaluation du rapport bénéfice/risque.

La prémédication n’empêche pas les réactions graves.

Si vous avez bénéficié d’un bilan allergologique :

  • Si le bilan cutané a confirmé la responsabilité du produit de contraste injecté et a permis d’identifier un ou plusieurs produits de contraste non réactif(s) en test(s) cutané(s), un de ces derniers pourra vous être proposé pour les injections ultérieures.
  • N’oubliez pas d’apporter ces résultats lors de votre rendez-vous. Si vous n’avez pas bénéficié d’un bilan allergologique, toute injection de produit de contraste est contre-indiquée et un bilan allergologique est recommandé.

S’il s’agit d’un examen qui doit être réalisé en urgence, nous essaierons d’avoir recours à une autre technique d’imagerie en fonction de l’indication et de sa performance diagnostique.

Par ailleurs, il n’existe pas d’allergie croisée entre les produits de contraste iodé du scanner et les sels de Gadolinium de l’IRM.

Il n’y a donc aucune contre-indication à l’injection de sels de gadolinium dans un contexte de réaction allergique aux produits de contraste iodé et vice-versa.


Il s’agit d’un produit de contraste iodé (pour le scanner) :

  • L’utilisation de produit de contraste iodé hydrosoluble est possible, quel que soit le terme de la grossesse et la voie d’administration.
  • Il n’y a pas de surveillance fœtale ou du futur nouveau-né nécessaire.

Il s’agit d’un produit de contraste gadoliné (pour l’IRM) :

  • Par principe de précaution, il est recommandé de n’administrer un produit de contraste gadoliné que s’il est nécessaire au diagnostic
  • Si le recours au gadolinium est nécessaire, son utilisation est envisageable quel que soit le terme de la grossesse.

Il s’agit d’un produit de contraste iodé (pour le scanner) :

  • L’allaitement n’est pas à suspendre (Recommandations de l’American College of Radiology (2020), de l’European Society of Urogenital Radiology (2018) et du Centre de Référence sur les Agents Tératogènes).

Il s’agit d’un produit de contraste gadoliné (pour l’IRM) :

  • L’allaitement n’est pas à suspendre (Recommandations de l’American College of Radiology (2020), de l’European Society of Urogenital Radiology (2018) et de la Société Française de Radiologie (2020).

L’injection de produit de contraste ne s’est pas bien passée

L’injection intra-veineuse de produit de contraste iodé n’est pas douloureuse.

Il est normal et fréquent lors de l’injection de ressentir un flush (sensation transitoire de chaleur diffuse), voire des nausées et plus rarement des vomissements.

Une sensation de goût bizarre dans la bouche ainsi qu’une fausse envie d’uriner sont également décrits.

Tous ces effets secondaires sont bénins, durent moins d’une minute et ne sont pas considérés comme des effets indésirables.


L’extravasation (ou incident de perfusion) est une complication non exceptionnelle (moins de 1%) des injections intra-veineuses de produit de contraste.

Il s’agit de la diffusion accidentelle du produit de contraste dans les tissus mous en regard de la zone ou le cathéter veineux a été placé.

Le produit peut être à l’origine d’une légère douleur, d’une rougeur et d’un gonflement local.

Dès que l’extravasation sera constatée, notre équipe appliquera les consignes suivantes, qui seront à poursuivre à domicile grâce à un document qui vous sera remis :

  • Application d’un pansement froid (serviette mouillée à l’eau froide) ou glacé (sans contact direct avec la peau : glaçons dans un gant de toilette) pendant 15 minutes toutes les 4 à 6 heures le jour.
  • Surélévation du bras au-dessus de la tête également pendant 15 minutes toutes les 4 à 6 heures.

Ces 2 mesures visent à réduire la douleur et le gonflement.

Pendant les 2 prochains jours, il est nécessaire de surveiller la zone d’extravasation : en cas d’aggravation de la douleur ou du gonflement, d’apparition de signes cutanées à type de phlyctènes (bulles de liquide épidermiques) ou de sensations neurologiques inhabituelles (paresthésies  « fourmis » locales ou des extrémités), il est conseillé de revoir votre médecin traitant ou le cas échéant une structure d’accueil des urgences.


Les réactions dites allergiques aux produits de contraste iodés sont regroupés sous le terme d’hypersensibilité.

  • Ces réactions sont rares et imprévisibles chez les patients n’en ayant jamais reçu, comme chez ceux en ayant reçu sans incident.
  • Elles concernent principalement l’injection du produit de contraste par voie veineuse mais également intra-artérielle et articulaire. L’atome d’iode n’en est pas à l’origine. Ces réactions peuvent être immédiates ou retardées.
  • Lors d’une réaction immédiate, la symptomatologie observée peut aller d’une simple rougeur cutanée, de l’urticaire avec sensation de démangeaison jusqu’à des troubles cardio-respiratoires pouvant nécessiter un traitement en milieu hospitalier.
  • Il vous sera demandé de réaliser un bilan allergologique avec tests cutanés (pour confirmer ou non l’allergie), chercher des réactions croisées et définir les produits utilisables à l’avenir.
  • Par ailleurs, le nom du produit de contraste administré, son numéro de lot ainsi que la survenue éventuelle de tout effet secondaire à l’administration du produit de contraste sont indiqués sur tous nos comptes-rendus.

Les résultats de ce bilan allergologique seront à fournir avant toute nouvelle injection.


Votre enfant doit passer un examen
  • L’obligation de rester immobile
    • C’est parfois difficile pour un enfant de ne pas bouger, surtout quand il est dans une position désagréable, même quand on l’a bien installé. Mais c’est essentiel pour avoir une radio de bonne qualité (si le cliché est flou il faut recommencer).

Il est important de garder un contact par la parole avec l’enfant tout au long de l’examen pour le distraire ou le rassurer.
Dans tous les cas, il peut dire quand ça ne va pas : la plupart du temps, les manipulateurs trouveront une solution.


Informer votre enfant est très important : s’il a bien compris la nécessité et le déroulement de l’examen, il coopère plus facilement.

Vous pouvez aussi « jouer à la radio » avec lui (grâce à des figurines par exemple) et l’entraîner à faire la « statue » et à bloquer sa respiration un court instant.
Cette méthode de préparation, où l’enfant peut découvrir l’examen en jouant à faire « comme pour de vrai » est très efficace.

De courtes bandes dessinées explicatives sont également disponibles en cliquant sur les liens ci-dessous :

Pour le confort de votre enfant le jour de l’examen, des vêtements faciles à enlever sont préférables.


Votre enfant peut garder avec lui un objet familier, son doudou ou sa tétine pour le rassurer. Vous pouvez rester près de lui, lui parler pour garder le contact et l’apaiser.

  • Pourrez-vous assister à l’examen ?
    • Oui, la présence d’un parent est possible lors de la réalisation des examens.
    • En échographie, il n’y a pas de contrainte particulière.
    • En radiographie et en scanner, nous vous fournirons un tablier plombé afin que vous-même ne soyez pas exposé à l’irradiation de la machine (qui reste tout de même très faible).
    • En IRM, pour accompagner votre enfant dans la salle, il faudra que vous n’ayez pas de contre-indication et notamment, pas de matériel ferromagnétique sur vous.

Parlez ensemble de ce qui vient de se passer ; expliquez une fois de plus pourquoi l‘examen était nécessaire.

  • Dans tous les cas, félicitez votre enfant d’avoir fait son possible pour coopérer, ou d’avoir dit ce qu’il ressentait.
  • Si l’examen a été difficile, pour éviter de retenir un souvenir négatif, vous pouvez chercher avec lui (dans la mesure du possible) un aspect positif à retenir de cette expérience.
  • Certains enfants aimeront, dans les jours qui suivent, “jouer à la radio” avec une peluche ou la dessiner.

Activités du service

La radiographie est une technique d’imagerie qui utilise les rayons X, permettant d’obtenir un cliché de certaines parties du corps humain. En fonction de leur densité, les tissus et les organes absorbent plus ou moins ces rayons.

Les clichés radiographiques restent indispensables en première intention pour la recherche de fracture, le diagnostic de pathologie du poumon, l’analyse des articulations, de certaines anomalies de la colonne vertébrale…

Examens particuliers – Radiographie
Orthopantomogramme (OPT)

’OPT permet de réaliser un cliché panoramique des deux arcs dentaires et de visualiser ainsi l’état de toutes ses dents, il permet de mettre en évidence des lésions dentaires ou osseuses échappant à l’examen clinique. Chez l’enfant il est utilisé pour connaitre la position des germes dentaires ou des dents de sagesse.

Vous serez placé en face de l’appareil, il vous sera demandé de rester immobile, de mordre un guide et votre tête sera maintenue pour vous aider à garder la position. Durant l’acquisition, l’appareil se déplacera autour de votre visage, sans vous toucher, afin de former l’image panoramique. L’ examen est totalement indolore et dure en moyenne 5 minutes.

Cone Beam

A mi-chemin entre un OPT et un scanner, le cone beam est un outil de diagnostic utilisant les rayons X, très utile pour les pathologies dento-maxillaires et faciales. Cet examen permet d’identifier des infections, des fractures, des lésions osseuses, des fêlures de la racine des dents, voire la présence de corps étrangers. Il sert aussi à évaluer le volume osseux et la position des nerfs en vue de la pose d’implants mais également à explorer à faible irradiation des sinus crânio-faciaux. L’examen sera réalisé en position le plus souvent assise. Votre tête sera positionnée à l’aide d’une mentonnière et immobilisée.

Pendant le temps d’acquisition des images, soit environ 1 minute, il vous sera demandé de rester le plus immobile possible, ce qui constituera un des critères de réussite de l’examen. L’examen dure en moyenne 10 minutes.

Ostéodensitométrie

L’ostéodensitométrie ou « densitométrie osseuse » ou « absorptiométrie biphotonique » est un examen permettant de mesurer la densité minérale osseuse c’est à dire la solidité de vos os. Si cette dernière est anormalement basse, on parle d’ostéoporose. La dose d’irradiation est très faible, ne représentant qu’1/10ème de la dose d’une radiographie pulmonaire. L’ostéodensitométrie permet de diagnostiquer une éventuelle ostéoporose, de la quantifier et de suivre son évolution.

Vous serez allongé sur une table de radiologie et vous devrez rester immobile quelques minutes. Une mesure est effectuée au niveau du rachis lombaire et au niveau de la hanche, et dans certains cas au niveau du poignet. L’analyse dure approximativement 15 minutes et l’examen est totalement indolore.

TOGD

Le TOGD (Transit Œso-Gastro-Duodénal) est une exploration qui sert à mettre en évidence les lésions de l’œsophage, de l’estomac ou de la partie supérieure de l’intestin grêle. Un produit opaque aux rayons X sera avalé par la bouche. Ces agents de contraste permettent de repérer le tube digestif supérieur lors des radiographies par rayons X. Pendant l’examen, vous pourrez être debout ou allongé sur la table d’examen selon la région à étudier.

Cet examen dure en moyenne 15 minutes.

Cystographie

La cystographie est une radio de la vessie, de l’uretère et de l’urètre. L’examen utilise des rayons X et un produit de contraste iodé qui est administré directement dans la vessie à l’aide d’une sonde, cet examen permet de façon fiable, la recherche de deux anomalies : le reflux dans le rein et les malformations de l’urètre qui sont fréquentes chez l’enfant.

Il est nécessaire de s’assurer avant l’examen qu’il n’y ait pas d’infection urinaire. Vous aurez donc à réaliser une analyse d’urine au préalable.

Vous serez allongé sur une table de radiographie. Le produit sera introduit dans la vessie à l’aide d’une sonde.

Les radiographies sont d’abord réalisées pendant le remplissage de la vessie. Puis des clichés seront pris dans un second temps lors de sa vidange, pour étudier l’urètre. L’examen dure en moyenne 45 minutes.

Hystérosalpingographie

La cystographie est une radio de la vessie, de l’uretère et de l’urètre. L’examen utilise des rayons X et un produit de contraste iodé qui est administré directement dans la vessie à l’aide d’une sonde, cet examen permet de façon fiable, la recherche de deux anomalies : le reflux dans le rein et les malformations de l’urètre qui sont fréquentes chez l’enfant.

Il est nécessaire de s’assurer avant l’examen qu’il n’y ait pas d’infection urinaire. Vous aurez donc à réaliser une analyse d’urine au préalable.

Vous serez allongé sur une table de radiographie. Le produit sera introduit dans la vessie à l’aide d’une sonde.

Les radiographies sont d’abord réalisées pendant le remplissage de la vessie. Puis des clichés seront pris dans un second temps lors de sa vidange, pour étudier l’urètre. L’examen dure en moyenne 45 minutes.


L’échographie utilise des ultrasons émis par une sonde et transmis dans les tissus, qui les réfléchissent pour former une image de la région examinée. Elle est souvent demandée en première intention car elle permet un diagnostic rapide, non irradiant, simple et efficace pour beaucoup de pathologies (notamment viscérales et musculo-tendineuses).


Le scanner permet d’étudier les anomalies des organes qui ne sont pas visibles sur des radiographies classiques ou à l’échographie. 

Il explore la plupart des organes de façon précise, même au travers des os. En combinant des rayons X à des supports informatiques puissants, il permet de réaliser des images axiales du corps en coupes très fines. 

Une fois reconstruites par le biais d’un ordinateur, ces images permettent de visualiser les différents organes en trois dimensions.

Les explorations par scanner abdomino-pelvien, thoracique, cérébral, lombaire, cervical, dorsal et osseux ainsi que les angioscanners vasculaires (notamment de l’aorte thoracique et/ou abdominale et des artères pulmonaires) sont les plus fréquemment réalisés.

Examens particuliers – Scanner
Arthroscanner

L’arthroscanner est une technique qui nécessite dans un premier temps l’injection d’un produit de contraste iodé dans une articulation sous guidage radiologique, puis dans un second temps la réalisation d’un scanner de cette articulation. Elle permet l’étude des structures articulaires qui ne sont pas spontanément visibles sur une radiographie simple, comme les cartilages, les ménisques ou les ligaments. Dans certains cas, l’arthrographie sera accompagnée d’une infiltration d’anti-inflammatoire à visée antalgique.

L’arthro-scanner ne nécessite pas de préparation particulière et il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

En raison du risque de complication hémorragique, les fluidifiants sanguins peuvent contre-indiquer le geste, votre médecin traitant jugera alors si une fenêtre thérapeutique peut être réalisable sans risque d’événements intercurrents (arrêt court des traitements sans courir de risque cardiaque ou autre). Il pourra éventuellement contacter le médecin spécialiste à l’origine de cette prescription en ce sens. Par ailleurs vous pouvez continuer à prendre vos autres traitements habituels, notamment l’acide acétylsalicylique (Aspirine, Kardégic).

Il est normal que l’articulation étudiée soit légèrement douloureuse après la réalisation de l’arthro-scanner, vous pouvez cependant reprendre une activité normale dans les suites de l’examen. Une pratique sportive n’est envisageable qu’en l’absence de douleur.

L’examen dure en moyenne 40 minutes.

Pelviscanner

Ce scanner réalisé en fin de grossesse permet de mesurer de la manière la plus fiable les différents diamètres des détroits pelviens afin de s’assurer qu’un accouchement peut avoir lieu par voie basse. Il s’agit d’un examen réalisé à très faible dose d’irradiation, sans risque pour le fœtus.

Le pelvi-scanner ne nécessite pas de préparation particulière, il ne nécessite aucune injection et il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

En moyenne, cet examen dure moins de 10 minutes.

Coroscanner

Le scanner cardiaque est une technique moderne, performante et non invasive pour l’exploration des artères coronaires et de l’anatomie cardiaque. L’obtention d’images figées du cœur est possible grâce à la synchronisation de l’acquisition à vos battements cardiaques, comparable à un électrocardiogramme.

Cette technique peut évaluer votre risque cardiovasculaire (Score Calcique) en quantifiant vos calcifications coronaires et ceci à basse dose de rayons X et sans injection. Un scanner cardiaque ne nécessite pas de préparation particulière.

L’exploration angioscanographique des artères coronaires nécessite par contre une injection de produit de contraste iodé et permet de rechercher des sténoses vasculaires (rétrécissements). Par ailleurs, vous pouvez continuer à prendre vos traitements habituels, notamment vos béta-bloquants.

L’examen commencera après la mise en place sur votre poitrine d’électrodes destinées à enregistrer l’activité de votre cœur. Pour être de bonne qualité le rythme cardiaque ne doit pas excéder 75 battements par minutes. Si votre cœur bat trop vite, un médicament (bêtabloquant) est le plus souvent nécessaire, il sera injecté par voie veineuse lente. En cas d’angioscanner coronarien, une voie veineuse de bon calibre sera mise en place pour l’injection de produit de contraste iodé.

En moyenne, cet examen dure une quinzaine de minute.

Entéroscanner

L’entéroscanner étudie l’intestin grêle, qui est difficilement accessible en endoscopie. Son analyse nécessite de boire un produit aqueux qui permettra de distendre l’ensemble de l’intestin grêle. Il est préférable le jour de votre entéro-scanner d’être à jeun puisque sur site, nous vous demanderons de boire une solution afin de distendre l’intestin grêle.

L’examen débute à votre arrivée par l’administration de MANNITOL afin de permettre une distension de l’ensemble des anses digestives grêles, condition sine qua non d’une analyse scanographique. Celui-ci sera administré par voie orale à raison de plusieurs millilitres tous les quarts d’heure. Vous serez ensuite perfusé pour permettre l’injection intra-veineuse de produit de contraste.

Pendant l’examen au scanner vous serez allongé sur le dos. Cet examen est assez long puisque nous allons vous demander de boire plusieurs millilitres de liquide tous les quarts d’heure durant une heure, avant de procéder à l’acquisition d’images au scanner, qui durera elle-même seulement une dizaine de minutes.

Coloscanner

Le colo-scanner (à ne pas confondre avec le coroscanner) est utilisé pour analyser le cadre colique, visualiser les anomalies de la paroi colique principalement en raison de difficulté ou d’impossibilité de réalisation d’une coloscopie standard. Pour cela, il est nécessaire de distendre et déplisser l’ensemble du cadre colique par de l’eau et d’injecter un produit de contraste iodé par voie intra-veineuse, afin de pouvoir l’analyser en précision.

Un colo-scanner nécessite une préparation colique qui vous a été prescrite lors de la prise du RDV et qui est similaire à la coloscopie : elle consiste en un régime sans résidu les trois jours précédant l’examen, associé à la prise par voie orale de COLOPEG afin de nettoyer la lumière colique.

Ces deux éléments constituent une étape contraignante mais conditionnent la qualité de l’examen scanographique. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

L’examen débute par la mise en place d’une canule rectale. Celle-ci est reliée par une tubulure à une poche à lavement. Un remplissage du colon est réalisé sur la table du scanner, il est ensuite réalisé une acquisition avant et après l’injection intraveineuse d’un produit de contraste iodé.

En dehors de la mise en place de la voie veineuse, l’examen est généralement indolore mais peut provoquer une sensation désagréable de réplétion colique, qui disparaitra après évacuation.

La durée de l’examen peut varier en fonction du temps nécessaire à la mise en place de la canule rectale et du remplissage du colon mais dure en moyenne 20 minutes.


L’IRM est un examen qui permet d’obtenir des vues en deux ou trois dimensions de l’intérieur du corps et des informations sur des lésions qui ne sont pas visibles sur les radiographies standards, l’échographie ou le scanner.

IRM signifie « Imagerie par Résonance Magnétique ». Le mot magnétique indique que l’appareil comporte un aimant et le mot résonance, que l’on va utiliser des ondes de radiofréquences pour faire vibrer les nombreux noyaux d’hydrogène composant les tissus de votre corps et fabriquer ainsi des images.

Une antenne placée au niveau de la région d’intérêt permet de récupérer le signal émis, ce qui empêche l’exploration simultanée de plusieurs localisations anatomiques. Les IRM ostéo-articulaires (Genou, Epaule, Hanche, Bassin, Sacro-iliaque, Poignet, Cheville, rachis cervical, dorsal et lombaire etc…), du système nerveux central (Cérébrale, Médullaire, Conduit auditif interne) et viscérales (Hépatique, Pancréatique, Rénale, Pelvienne,) sont les plus fréquemment réalisées.

Précautions à prendre avant tout types d’IRM

Le principe de l’IRM est basé sur l’utilisation de champs électromagnétiques. Il existe donc un risque de déplacement, d’échauffement ou de dysfonction pour les matériaux ferromagnétiques et électroniques soumis à cette aimantation. En découlent des contre-indications qui doivent toujours être respectées.

  • Je suis porteur d’un implant cochléaire, d’un neurostimulateur, d’une valve cardiaque
  • Je suis porteur d’une valve de dérivation ventriculo-péritonéale ou ventriculo-cardiaque
    • Les valves de dérivation, implantées en milieu neurochirurgical, sont le plus souvent réglables, à l’aide d’un petit aimant, et seront donc déréglées par le fort champ magnétique de l’IRM, imposant un contrôle du réglage de cette valve.
    • Ce contrôle est effectué immédiatement après l’examen par un neurochirurgien.
    • Notre centre ne possédant pas de service de neurochirurgie, il ne sera donc pas possible d’y réaliser votre examen.
  • Je suis porteur d’une prothèse articulaire (quelque soit la localisation), d’implants dentaires, d’implants cristalliniens, de stents coronaires ou vasculaires, d’un stérilet
    • Il n’y a pas de contre-indication à la réalisation d’une IRM avec ces matériels
  • La présence de tatouages ne contre indique pas l’examen IRM cependant les encres peuvent également contenir des particules ferro-magnétiques et de rares cas de brûlures ont été décrits.
  • De la même manière, Il est conseillé de ne pas se maquiller les yeux le jour d’un examen IRM de la tête car certains produits contiennent des particules ferro magnétiques susceptibles de provoquer des échauffements au niveau de la peau ou des zones d’ombre sur les images rendant l’interprétation difficile voire impossible.

Pour toute question concernant un matériel potentiellement métallique, n’hésitez pas à le signaler à la prise de rendez-vous ou de nous poser la question.

Je suis porteur d’un autre matériel que ceux listés ci-dessus

Examens particuliers – IRM
IRM cardiaque

L’IRM cardiaque permet une analyse détaillée des structures du cœur et des gros vaisseaux. Le rythme des coupes est associé au rythme cardiaque du patient. Elle est aujourd’hui considérée comme une des techniques d’imagerie les plus performantes pour évaluer les capacités contractiles du cœur.

L’IRM est prescrite pour établir un bilan précis des insuffisances cardiaques et des cardiopathies congénitales ou acquises, des myocardites et péricardites, des infarctus du myocarde, des tumeurs cardiaques, …

Cette IRM ne nécessite pas de préparation particulière. Par ailleurs, vous pouvez continuer à prendre vos traitements habituels.

L’IRM cardiaque se déroule comme toutes les autres explorations IRM : allongé sur une table d’examen à l’intérieur d’un tunnel avec une antenne placée au niveau de la zone d’exploration. Quatre électrodes non magnétiques sont placées sur votre thorax (à la manière d’un E.C.G., il pourra être nécessaire de raser les poils de votre torse) car votre rythme cardiaque détermine la fréquence de réalisation des images. Nous communiquerons avec vous grâce à un micro.

Dans tous les cas, l’équipe se trouve près de vous, derrière une vitre. Elle vous voit et peut vous entendre pendant tout l’examen.

Votre coopération est importante : vous devez rester parfaitement immobile, et fréquemment nous vous dirons quand arrêter de respirer pour une dizaine de secondes. Pendant la majorité de l’examen, vous entendrez un bruit répétitif, comme celui d’un marteau piqueur, qui correspond à ce qu’on appelle une séquence (capture d’images).

La majorité des examens nécessitent une injection intraveineuse. Celle-ci s’effectuera en général au pli du coude.

En dehors de l’éventuelle mise en place de la voie veineuse, cet examen est totalement indolore.

La durée de l’examen peut varier en fonction des informations recherchées par le prescripteur et du nombre de séquences nécessaires, soit environ 40 minutes en moyenne.

Arthro-IRM

L’arthro-IRM est une technique qui nécessite dans un premier temps l’injection d’un produit de contraste dans une articulation par guidage radiologique puis la réalisation d’une IRM articulaire dans un second temps. Elle permet l’étude des structures articulaires qui ne sont pas spontanément visibles sur une radiographie simple comme les cartilages, les ménisques ou les ligaments. Dans certains cas, l’arthrographie sera accompagnée d’une infiltration d’anti-inflammatoire à visée antalgique.

L’arthro-IRM ne nécessite pas de préparation particulière et il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

En raison du risque de complication hémorragique, les fluidifiants sanguins peuvent contre-indiquer le geste. Votre médecin traitant jugera alors si une fenêtre thérapeutique peut être réalisable sans risque d’événement intercurrent. Il pourra éventuellement contacter le médecin spécialiste à l’origine de cette prescription en ce sens. Par ailleurs vous pouvez continuer à prendre vos autres traitements habituels, notamment l’acide acétylsalicylique (Aspirine, Kardégic).

Un manipulateur en électro-radiologie va vous prendre en charge du début à la fin de l’examen et vous devrez suivre attentivement les indications qui vous seront données. Cet examen se déroule en deux parties :

  • Tout d’abord, vous serez allongé sur la table de radiographie. Après un nettoyage antiseptique de la peau, le médecin radiologue place, sous contrôle radiographique, l’aiguille dans l’articulation, puis injecte le produit de contraste. Des radiographies de votre articulation peuvent être effectuées en cas de besoin. Dans certains cas et pour éviter une seconde ponction, une infiltration d’anti-inflammatoire sera réalisée dans le même temps.
  • Ensuite, vous serez allongé sur la table d’IRM afin de capturer les dernières images nécessaires à la finalisation de votre examen.

L’arthro-IRM ne nécessite pas d’injection intra-veineuse. L’examen est totalement indolore. L’examen dure en moyenne 45 minutes.

Entéro-IRM

L’entéro-IRM est utilisée pour analyser l’intestin grêle, visualiser les anomalies de la paroi intestinale principalement dans le cadre de la maladie de Crohn. Elle est généralement réalisée en substitution du scanner pour le suivi des sujets jeunes, réduisant ainsi l’exposition répétée aux rayons X.

Pour cela, il est nécessaire de remplir l’intestin pour le distendre et le déplisser afin de mieux l’analyser. Il est préférable le jour de votre entéro-IRM d’être à jeun puisque sur site nous vous demanderons de boire une solution afin de distendre l’intestin grêle.

L’entéro-IRM se déroule comme toutes les autres explorations IRM : allongé sur une table d’examen à l’intérieur d’un tunnel avec une antenne placée au niveau de la zone d’exploration. Pour bien étudier l’intestin grêle et ses parois, le radiologue a besoin que celui-ci soit distendu. C’est pour cette raison que l’on remplit l’intestin grêle de liquide. Celui-ci sera administré par voie orale (une solution de produit que vous devrez boire, à raison de plusieurs millilitres tous les quarts d’heure). Ce liquide n’est pas absorbé par l’intestin, il reste ainsi dans la lumière digestive rendant visibles les pathologies inflammatoires.

Vous serez ensuite perfusé pour permettre l’injection intra-veineuse de produit de contraste.

Vous devrez suivre attentivement les indications qui vous seront données : votre coopération est essentielle pour que les images ne soient pas floues. Il vous sera ainsi demandé de ne pas bouger et fréquemment d’arrêter de respirer une quinzaine de secondes.

En dehors de l’éventuelle mise en place de la voie veineuse, cet examen est totalement indolore.

Vous serez convoqué environ 1 heure avant votre rendez-vous puisque nous allons vous demander de boire plusieurs verres de liquide tous les quarts d’heure sur 1 heure avant de procéder à l’acquisition des images.

L’IRM durera environ 25 minutes plus 45 minutes de préparation.

Déféco-IRM

La Déféco-IRM est un examen d’IRM du pelvis permettant une étude statique et dynamique des différents organes du pelvis. Cet examen nécessite la mise en place de gel hydrique (type gel d’échographie) en intra-rectal. Elle permet une étude au repos dite statique et une étude dynamique avec évacuation du gel afin d’évaluer les anomalies d’évacuation ou de rétention du contenu rectal.

Une déféco-IRM simple demande une préparation colique, qui sera à réaliser scrupuleusement. Par ailleurs, vous pouvez continuer à prendre vos traitements habituels.

Avant la réalisation des images, il est nécessaire de distendre le rectum par la mise en place de gel hydrique, grâce à la mise en place d’une canule rectale.

La déféco-IRM se déroule ensuite comme toute les autres explorations IRM : allongé sur une table d’examen à l’intérieur d’un tunnel avec une antenne placée au niveau de la zone d’exploration. Lors de la première partie de l’examen, il vous sera demandé une immobilité totale, puis lors de la phase dynamique, il vous faudra réaliser dans l’ordre :

  1. une contraction
  2. des poussées sans évacuation du gel
  3. une ou plusieurs poussée(s) avec évacuation.

Des protections seront mises en place au préalable afin d’optimiser le confort de l’examen.

L’examen est généralement indolore et dure environ 15 à 20 minutes.


Le plateau technique

Le plateau technique du service d’imagerie médicale comprend :

  • 2 scanners
  • 2 IRM dont une 3T
  • 4 salles de radiologie (3 équipées de système capteur-plan) dont une située au sein du service d’accueil des urgences adultes et pédiatriques
  • 1 Cone-beam
  • 1 Ostéodensitomètre
  • 5 salles d’échographie
  • 4 appareils de radiographie au lit

L’activité d’imagerie de la femme se situe au sein du Centre de sénologie  Athéna.


Certifications

Obtention de la certification ISO 14001 au PTEDB de Mercy en décembre 2024 sur le périmètre « Traitement, contrôle et mise à disposition des endoscopes digestifs et bronchiques.

Gestion et mise à disposition des dispositifs médicaux associés. Parcours du patient venant pour un examen endoscopique digestif sur le plateau technique d’endoscopie de l’hôpital de Mercy ». 

La certification du système de management de l’environnement selon la norme ISO 14001 nous permet d’apporter la preuve que nous nous conformons à la politique environnementale que l’on s’est fixée et permet donc de certifier la prise en compte des enjeux environnementaux par le service.

Il est urgent de mettre toutes nos forces dans la transition écologique et ce système de management environnemental est un moyen efficace car il englobe le caractère systémique du rapport de notre organisation à son environnement.

Cette certification s’inscrit plus largement dans la démarche qualité, RSE et environnementale de l’établissement.